Série "Le Souffle de la Pierre d'Irlande"
Tome 1 "Le
feu" regroupe les titres "Le souffle de la pierre d'Irlande"
et " l'Aigle de
Kylemore"parus en poche dans
la collection " Les Fantastiques " (1999) et "Tipik Junior"
(2003).
William est ravi
de découvrir l'Irlande, le pays de son père. Il s'y sent tout de suite
à l'aise et pourtant, il s'y passe des choses bien étranges...
L'Irlande... le
pays où mon père a disparu. Pourquoi ma mère qui
refusait de retourner sur cette île a-t-elle soudain changé
d'avis ? Les landes balayées par les vents réveillent
en moi un monde sauvage. Mais un mystère me hante : qui est Fiona,
cette jeune aveugle qui vient d'arriver au collège ?
Elle surgit dans ma vie comme un feu envoûtant. Elle n'aime pas
qu'on touche à la terre, qu'on creuse pour déterrer les
choses restées longtemps dans l'obscurité. Je l'ignore
encore, mais sa rencontre va bouleverser mon existence.
Un voyage initiatique
au pays des légendes.
Prix des Incorruptibles
2001 ( catégorie 6ième/5ièm e)
Prix des Mange-Livres de Carpentras 2001
Prix Européen du roman pour enfant de Poitiers 2001
Grand Prix des Jeunes Lecteurs 2000 - PEEP/France (Prix parrainé par
le Ministère de l'Education Nationale)
Grand Prix des Jeunes Lecteurs 2000 - PEEP/Casablanca- Maroc
Prix du Triolo 2000 Prix jeunesse du jury littéraire du Collège Louis
Blanc - St Maur
Prix du livre jeunesse de Lavelanet et du pays d'Olmes Prix inter-collèges
2002 de Libourne
feuilleter
le début du livre :
http://www.calameo.com/read/000015856d3a7f5d3e455?authid=5HaEqq1FexYf
L'écriture
est pour moi l'occasion de parler d'émotions et de sentiments dans des
lieux qui se prêtent à l'expression de ce que je ressens au plus profond
de moi.
En février 1998, j'ai quitté Paris pour vivre chez un ami près de Carnac,
dans le Morbihan. Mon but était d'écrire un roman initiatique en rapport
avec les mégalithes de Bretagne, mais j'avais beaucoup de mal à débuter
mon histoire. Mon ami m'a alors conseillé de développer l'intrigue en
Irlande, pays qu'il affectionne particulièrement. L'inspiration est
venue tout de suite … alors que, paradoxalement, je n'avais encore jamais
mis les pieds sur cette île ! Mes personnages semblaient avoir trouvé
l'atmosphère idéale pour développer leurs relations poétiques et mystérieuses.
Je ne connaissais l'esprit celtique qu'à travers une " petite lucarne
" : un livre lu en 1991, publié aux éditions Orphée La Différence et
intitulé " Ossianiques ". La poésie de ces chants d'Irlande traduits
du gaélique par André Verrier m'avait complètement transporté. J'y avais
trouvé les thèmes de la nostalgie, du désir amoureux, de la bravoure,
de la loyauté… abordés avec une sensibilité et une poésie souvent à
couper le souffle !… Au moment de situer mon roman en Irlande, le souvenir
de cette lecture a dû faire son effet. L'interpénétration naturelle
du monde visible et du monde invisible, les transformations liées au
désir, sont des constantes dans l'imaginaire celte et les lignes de
force qui ont orienté mon récit.
Afin de localiser et crédibiliser l'intrigue, je me suis lancé dans
une recherche documentaire sérieuse sur l'Irlande. J'ai lu de très près
ce qui concernait la mythologie, les coutumes, l'histoire, la géographie…
Je
travaille toujours " l'aspect émotionnel " lors du premier jet d'une
histoire. Pour moi, les relations qui se tissent entre les personnages
sont les fondations du roman. Je ne me suis pas senti frustré de ne
pas être allé en Irlande quand j'ai écrit la première mouture du roman,
car les relations entre mes personnages étaient suffisamment riches
et complexes. En revanche, plus j'avançais dans ma recherche documentaire,
plus le pays me fascinait et m'attirait. Il devenait évident que l'île
elle-même serait un des personnages de l'histoire, et pour lui " donner
toute sa chair ", je devais aller à sa rencontre. C'est ce que j'ai
fait pour la première fois en octobre 1998. J'ai alors vraiment eu un
coup de cœur pour ce pays et ses habitants. A l'occasion de ce voyage,
j'ai découvert les cercles de pierres, les dolmens et les menhirs qui
ont été dressés bien avant l'arrivée des Celtes et qui sont souvent
encore secrètement " vénérés " par les Irlandais d'aujourd'hui. On leur
attribue des pouvoirs mystérieux, notamment des vertus thérapeutiques.
Ces mégalithes m'ont toujours fasciné peut-être parce qu'ils continuent
de résister aux explications rationnelles des archéologues. Ils nourrissent
l'imaginaire des générations depuis au moins cinq millénaires. Leur
présence nous relie à une période de l'humanité que nous connaissons
mal : le Néolithique.
De retour d'Irlande, j'ai retravaillé le roman pour restituer l'atmosphère
que j'avais rencontrée et pour donner à l'île la place qui lui revenait.
Le roman a été publié un an après ce voyage, en novembre 1999. Je voulais
que le titre du livre ait des intonations romantiques. C'est mon ami
du Morbihan qui m'a suggéré le " souffle de la pierre ", auquel j'ai
rajouté " d'Irlande " pour préciser le lieu du roman.
Les
Tuatha De Dannan que je cite dans le roman font partie des tribus légendaires
qui ont peuplé l'Irlande. J'ai respecté les noms de leurs héros mais
j'ai inventé le personnage d'Anga pour mêler mon imaginaire à celui
de l'île. L'Emeraude du roman ne figure pas non plus dans les textes
mythologiques irlandais. J'ai imaginé son existence pour mon histoire.
Cette pierre s'inscrit très bien dans l'épopée que je développe, l'Irlande
se faisant appelée : " L'île d'émeraude ", en référence à la couleur
lumineusement verte de ses landes et de ses pâturages.
Si
vous vous posez des questions sur les Tuatha Dé Danann, je vous invite
à aller dans la rubrique "Pour en savoir plus" du "Souffle de la
Pierre d'Irlande".